Transmissions : L'embrayage à courroie

Très utilisé dans la fabrication des matériels d'entretien des parcs et jardins en raison de sa simplicité et de sa robustesse, l'embrayage à courroie peut également transmettre de fortes puissances.

© andré abadia

Les ensileuses utilisent souvent des courroies de grande longueur permettant de transmettre la puissance au dispositif de hachage.

Cet embrayage utilise une courroie trapézoïdale, elle permet de transmettre la puissance entre deux poulies à gorge.

Simple, d’un faible coût, l'embrayage à courroie autorise des défauts d’alignement entre les poulies dus aux tolérances de fabrication. Il palie les déformations inévitables du châssis mécanosoudé lorsque les axes sont éloignés.

Le mouvement est transmis par adhérence des courroies dans la gorge des poulies. Le galet tendeur, par sa position, augmente l’enroulement de la courroie sur la poulie de plus petit diamètre.

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L'axe situé sous le galet tendeur permet de relever les courroies afin d'éviter qu'elles ne continuent de frotter exagérément contre la poulie motrice.

Le glissement de la courroie est parfois pris en compte de manière à faire office de limiteur de couple et de ce fait protéger la transmission.
La durée de vie de ce type d’embrayage peut être élevée à condition que la fréquence d’ouverture et de fermeture de l’embrayage ne soit pas trop élevée. Le démarrage ne s’effectue pas sous charge.

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La commande peut également s’effectuer au moyen d’un vérin électrique. L’inversion de la polarité au niveau du moteur électrique permet le débrayage. Le ressort assure la progressivité à l’embrayage et détermine par sa compression, le degré de tension de la courroie.

Le fonctionnement de ce mode de transmission est silencieux, il ne nécessite que très peu d’entretien et son rendement est ordinairement élevé (environ 95% suivant le montage utilisé).

Le couple transmis est fonction de la tension de la courroie qui travaille en traction. Sa résistance à la traction détermine la valeur du couple transmissible.

Le fait que le brin tendu s’étire par rapport au brin mou, engendre un glissement relatif entre la courroie et la poulie. La transmission n’est pas synchrone car la courroie rampe.

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